Il avait déjà révélé son potentiel l’an dernier en remportant coup sur coup le prologue du Tour de l’Avenir 2021 à Charleville-Mézières puis la première étape en ligne à Soissons, au sprint. Cela en disait déjà assez long sur ses capacités et son répertoire. Cette fois, c’est en finisseur que le Norvégien Sören Waerenskjold a récidivé à l’arrivée de la première étape disputée autour de La Roche-sur-Yon.
Il a encore usé de sa puissance exceptionnelle – une véritable force de la nature qui a cependant affiné son profil athlétique depuis l’an dernier- pour se dégager des aléas du sprint massif à près de cinq cent mètres de la ligne d’arrivée tracée au terme d’un faux-plat relativement prononcé où Peter Sagan avait lui-même remporté une étape du Tour de France en 2018. La supériorité du Norvégien fut telle qu’il put savourer son succès sans crainte d’être englouti par le peloton impuissant face à son accélération, et il s’est même permis d’imiter les facéties de Peter Sagan en mimant le personnage de Forrest Gump au moment de triompher.
Du coup, Sören Waerenskjold a échangé le maillot vert qu’il avait reçu grâce à la deuxième place de la Norvège dans le prélude contre la montre par équipes (il reste néanmoins leader du classement par points), pour retrouver le maillot jaune qu’il avait déjà connu sur les deux premières étapes l’an dernier.
A 22 ans, le Norvégien, intégré à la Pro Team Uno-X où il côtoie son compatriote Tobias Johannessen, lauréat du Tour de l’Avenir 2021, s’annonce potentiellement comme l’un des meilleurs rouleurs-finisseurs à venir au plus haut-niveau.
La deuxième étape conduira les coureurs de Benêt (Vendée) à Civray (Vienne) sur un parcours de 152,8 km sans grande difficulté.
